L’année 2012 parmi les plus meurtrières pour les journalistes, déplore la FIJ

(Belga) L’année 2012 compte parmi les plus meurtrières pour les journalistes et le personnel des médias, déplore lundi la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) dans un communiqué de presse. La fédération a dénombré 121 journalistes tués, victimes d’assassinats ou pris entre les feux des combattants, contre 107 en 2011.

Ces statistiques sont le résultat « de l’incapacité systématique des gouvernements et des Nations Unies à s’acquitter de leur responsabilité internationale dans le domaine de la protection des journalistes », indique la FIJ dans son communiqué. Le nombre de tués en 2012 représente une « nouvelle preuve accablante contre les gouvernements », dénonce Jim Boumelha, président de la FIJ. « La réaction des gouvernements et des Nations Unies s’est limitée à quelques mots de condamnation, une enquêté superficielle et de l’indifférence. » La FIJ note que, dans la majorité des cas, les journalistes sont ciblés à cause de leur travail et dans l’intention de les réduire au silence. La Syrie domine la liste des pays les plus dangereux, avec 35 journalistes décédés, devant la Somalie (18), le Pakistan (10) et le Mexique (10). Le mois dernier, à Vienne, la FIJ avait exigé la répression des attaques contre les journalistes lors d’une conférence des agences des Nations Unies, à l’occasion du lancement du Plan d’action sur la sécurité des journalistes et le problème de l’impunité. « Nous attendons du Plan de l’ONU des résultats concrets », ajoute Beth Costa, la Secrétaire Générale de la FIJ. « La situation est tellement désespérée que l’inaction n’est plus une option. » (VIM)

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