Koen Geens étudie une extinction des pièces de 1 et 2 centimes d’euro en arrondissant le total à payer

(Belga) Le ministre des Finances Koen Geens a déclaré mardi étudier l’instauration de règles pour arrondir aux 5 centimes d’euro les plus proches les montants à payer avec des pièces de 1 et 2 centimes d’euro, dans la perspective de leur extinction progressive. « A condition toutefois que ce scénario n’augmente pas l’inflation », a-t-il prévenu.

« J’étudie un scénario d’extinction de l’usage de ces pièces en arrondissant non pas le prix (des produits), mais le montant total de la somme à payer, aux 5 centimes d’euro les plus proches », a répondu le ministre CD&V à une question du député Mathias De Clercq (Open Vld) en commission de la Chambre. « Mais avant de déposer des propositions concrètes, je veux m’assurer que cela n’aura pas un effet d’inflation accrue », a-t-il ajouté. Le ministre rappelle que la force légale de ces pièces est établie dans un règlement européen que la Belgique ne peut limiter de son propre chef, et que la Commission européenne n’a aucune intention de formuler des propositions. Elle étudie cependant quatre scénarios: statu quo, réduction du prix de revient de la frappe des piécettes, élimination radicale et, variante plus douce, lente disparition de la circulation après arrêt de la production. La Commission évalue à 1,4 milliard d’euros le coût de la frappe des pièces de 1 et 2 centimes d’euros depuis 2002. Les associations de commerçants, elles, sont généralement acquises à une suppression. Pour Mathias De Clercq, des règles d’arrondis peuvent éviter une hausse des prix. Il renvoie à la Finlande, où dès 2002 il a été décidé de ramener les montants aux 5 centimes d’euro les plus proches. Aux Pays-Bas, les règles d’arrondis n’ont finalement pas vu le jour, mais la limitation des petites pièces – et leur disparition de facto – n’a pas conduit à une augmentation, selon le député libéral. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire