Juncker favorable à la concurrence fiscale, opposé à la concurrence déloyale

(Belga) Le candidat-désigné à la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est déclaré mardi favorable à la concurrence fiscale au sein de l’Union européenne, tout en étant opposé à une concurrence déloyale.

« Je dis oui à la concurrence fiscale, je dis non à la concurrence fiscale déloyale », a-t-il déclaré lors de son audition par le groupe libéral du Parlement européen, où plusieurs questions lui ont été posées sur son rôle d’ancien Premier ministre du Luxembourg. Le Belge Gérard Deprez (MR), notamment, s’est montré critique sur ce point. M. Juncker a quelque peu louvoyé pour justifier la stratégie fiscale du Grand-Duché, avant de lever un coin du voile sur sa politique fiscale en tant que président de la Commission. S’il n’a pas mentionné de nouvelles initiatives, il a promis qu’à tout le moins, il ne retirerait pas les propositions actuelles sur l’assiette commune pour l’impôt des sociétés et sur la taxe sur les transactions financières. M. Juncker s’est exprimé sur un large éventail de sujets tout au long de son audition, qui était retransmise publiquement – contrairement à deux précédents exercices de questions-réponses dans la journée, avec les socialistes et les conservateurs eurosceptiques. Il a botté en touche, quelque peu embarrassé, quand le chef du groupe Guy Verhofstadt l’a pressé de démentir que le portefeuille des Affaires économiques serait réservé à un socialiste. C’est pourtant ce qu’il avait laissé entendre un peu plus tôt dans la journée. (Belga)

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