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Yémen: la nouvelle vague de choléra continue à ravager le pays

Le Vif

Le choléra continue de se répandre à grande vitesse au Yémen, où « plus de 29.300 cas suspectés de choléra et 315 décès associés » ont été rapportés « dans 19 gouvernorats » (le pays en compte 22), selon un tweet publié dimanche par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) Yémen.

Ce décompte de l’OMS débute au 27 avril dernier, après que l’organisation a observé une nouvelle vague de recrudescence de la maladie dans ce pays en guerre. Un précédent bilan, du 27 avril au 18 mai, faisait état de 242 décès liés au choléra et 23.425 malades présumés.

Beaucoup d’infrastructures médicales ont cessé de fonctionner à cause de la guerre civile, et l’accès aux soins est une problématique majeure dans les territoires où les violences et la famine font rage. Selon l’OMS, le fait que le pays est actuellement en saison des pluies a également joué un rôle: les récentes précipitations ont contribué à la contamination de sources d’eau. La ville de Sanaa est particulièrement touchée.

Selon la description de « Médecins sans frontières », le choléra est une « infection intestinale aiguë très contagieuse, transmise par l’ingestion d’eau contaminée par le bacille du choléra. La contamination est orale, d’origine fécale, et peut se faire par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés ». La maladie provoque des diarrhées sévères qui entrainent la déshydratation de la personnes souffrante. Les enfants et les personnes âgées y sont particulièrement vulnérables.

Une précédente vague épidémique de choléra avait été observée au Yémen en septembre 2016. La maladie semblait ensuite avoir ralenti son évolution, avant cette nouvelle vague, particulièrement inquiétante selon les observateurs. MSF a prévenu samedi que l’épidémie « risque de devenir incontrôlable », prenant des « proportions alarmantes ».

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