Lors de la marche à Paris dimanche, l'absence de Barack Obama a été remarquée. © Belga

Washington regrette de ne pas avoir envoyé un haut responsable à la marche de Paris

La Maison Blanche a regretté lundi de ne pas avoir envoyé un responsable de premier plan à la « marche républicaine » dimanche à Paris qui a rassemblé plus d’un million de personnes parmi lesquels une cinquantaine de dirigeants.

« Nous aurions dû envoyer quelqu’un de plus haut niveau », a admis Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain, répondant à de nombreuses critiques dans la presse américaine sur l’absence du président Barack Obama, de son vice-président ou de l’un de ses ministres lors de ce rassemblement sans précédent.

« Ceci étant dit, il ne fait aucun doute que les Américains et cette administration sont pleinement aux côtés de la France », a ajouté M. Earnest, saluant la « remarquable démonstration d’unité » dont les Français ont fait preuve lors de la manifestation de dimanche. « Si les circonstances avaient été différentes, le président lui-même aurait aimé pouvoir se rendre sur place », a-t-il ajouté, mettant en avant le court délai entre le moment où cette marche a été annoncée et son déroulement, ainsi que les contraintes logistiques liées à un déplacement présidentiel.

Un cinquantaine de dirigeants étaient présents lors de cette marche à laquelle ont participé un million et demi de personnes. Le président François Hollande était entouré de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita et de la chancelière allemande Angela Merkel. Le président palestinien Mahmoud Abbas marchait à quelques mètres du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Les Etats-Unis, eux, étaient représentés par leur ambassadrice, Jane Hartley. Le ministre de la Justice Eric Holder, présent à Paris pour une réunion sur le terrorisme, n’a pas rejoint le cortège. En déplacement en Inde, le secrétaire d’Etat John Kerry a annoncé qu’il se rendrait à Paris vendredi.

Il avait été le premier au sein du gouvernement américain à exprimer, en français, sa solidarité et sa compassion après l’attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, avant d’être suivi par deux attaques contre une policière et un supermarché casher qui ont fait cinq autres victimes.

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