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Van Rompuy plus malin que les espions russes

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Les services de renseignement russes auraient tenté d’infiltrer les ordinateurs et les téléphones mobiles des politiques qui assistaient au G20 à Saint-Pétersbourg les 5 et 6 septembre. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy aurait réussi à démasquer le cyberespionnage.

Les journaux italiens Corriere della Serra et La Stampa se sont basés sur des sources diplomatiques de l’Union européenne pour affirmer qu’à l’issue du G20 la Russie a offert des clés USB et des chargeurs à toutes les délégations présentes. Les services de sécurité de Van Rompuy auraient fait vérifier les gadgets par le contre-espionnage allemand.

Lors d’une première série de tests, le service allemand a découvert un logiciel d’écoute, un cheval de Troie capable de copier les fichiers de données d’ordinateurs et de téléphones à l’insu de l’utilisateur. Si les analyses plus poussées prouvent effectivement que la Russie a tenté d’espionner les participants du G20, l’Europe risque un incident diplomatique majeur.

On ignore encore si les politiques présents ont effectivement utilisé les gadgets et transféré des données aux Russes alors en conflit avec les délégations occidentales à propos de la Syrie.

Dimitri Peskov, un porte-parole de Vladimir Poutine, qualifie l’accusation de « tentation de détourner l’attention des véritables problèmes », c’est-à-dire du scandale autour de la NSA, le service de renseignements américain.

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