Valls reconnaît un « échec » dans le suivi judiciaire d’un des meurtriers du prêtre
La décision de la justice antiterroriste française de libérer l’un des deux auteurs du meurtre d’un prêtre en l’assignant à résidence sous bracelet électronique est un « échec, il faut le reconnaître », a estimé vendredi le Premier ministre Manuel Valls dans une interview au Monde.
« Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des djihadistes », souligne M. Valls, qui se refuse néanmoins à tomber « dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme ».
Valls « favorable » à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées
Le Premier ministre français s’est également dit « favorable » à une interdiction du financement étranger des mosquées, souhaitant en outre « inventer une nouvelle relation » avec l’islam de France, après la série d’attentats djihadistes qui ont ébranlé le pays.
« Il faut une remise à plat et inventer une nouvelle relation avec l’islam de France », déclare le Premier ministre dans un entretien au journal Le Monde. Il se dit « favorable à ce que, pour une période à déterminer, il ne puisse plus y avoir de financement de l’étranger pour la construction des mosquées » et souhaite « que les imams soient formés en France et pas ailleurs ».
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