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USA: Dick Cheney justifie les réseaux de surveillance

Le Vif

L’ancien vice-président Dick Cheney, qui fut l’un des acteurs du développement des réseaux de surveillance actuellement sous le feu des critiques, a justifié leur existence en rappelant les attentats du 11-Septembre et qualifiant de « traître » l’homme qui en a parlé.

M. Cheney, vice-président sous les deux mandats présidentiels de George W. Bush, a rappelé que ce programme de l’Agence nationale de sécurité (NSA) avait été développé « parce que nous avons été attaqués (le 11 septembre 2001), une attaque pire que celle de Pearl Harbor », a-t-il dit sur Fox News.

On peut craindre, a-t-il ajouté, que les terroristes ne se tournent à l’avenir « vers des armes plus mortelles que jamais », dont les armes nucléaires.

« Si l’on pense à quelqu’un passant en fraude un engin nucléaire aux Etats-Unis, il est très important d’avoir des informations sur vos ennemis et stopper un attentat avant qu’il ne soit perpétré », a-t-il dit.

Un programme secret de surveillance mondiale des communications par la NSA a été révélé le week-end dernier par un ancien consultant, Edward Snowden, créant le scandale. Evoquant ces critiques, M. Cheney a affirmé que « ce qu’on dit sur le fait que nous avons tous les renseignements personnels sur Tata Fanny ou Chris Wallace (le journaliste qui l’interrogeait, NDLR) ou qui que ce soit (…) n’est pas vrai, ce n’est pas comme ça que cela marche », a-t-il affirmé.

Mais éventer les sources et les méthodes signifient « que vous les révélez à vos cibles, à vos adversaires, à l’ennemi ». Par conséquent,l’homme qui a révélé ces pratiques, Edward Snowden, est un « traître », a estimé l’ancien vice-président.

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