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Une heure sans lumière pour sauver la planète

La lumière s’éteindra pendant une heure samedi dans des centaines de lieux emblématiques à travers le monde, pour l’opération « Une heure pour la planète » qui promeut la lutte contre le dérèglement climatique et réservera cette année un hommage particulier au Japon.

De l’Australie à l’Amérique, en passant par l’Australie, l’Asie, l’Europe et l’Afrique, les édifices les plus célèbres, tels que l’opéra de Sydney, le Christ rédempteur de Rio de Janeiro, l’Empire State Building ou la Tour Eiffel seront plongés dans le noir à 20h30 heure locale à chaque endroit.

Cet événement, baptisé « Earth Hour » en anglais, « est semblable au Nouvel An », a déclaré Andy Ridley, co-fondateur et directeur de l’opération, dont ce sera cette année la cinquième édition.

« C’est censé être une fête –c’est un peu différent cette année à cause du Japon–, et c’est censé parler d’espoir et d’avenir », dit-il.

A Sydney et dans d’autres villes, les participants de plusieurs événements organisés en marge de l’opération observeront une minute de silence en hommage aux victimes du séisme et du tsunami du 11 mars au Japon, qui ont tué plus de 26.000 personnes.

Le début de l’année a également été marqué par des inondations gigantesques dans le nord-est de l’Australie et un tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

« Ca a été un mauvais début d’année et c’est l’occasion de s’arrêter un moment pour réfléchir à tout cela », a déclaré l’organisateur.

Le mouvement est né à Sydney en 2007 lorsque 2,2 millions de personnes avaient plongé la ville dans le noir pendant une heure pour sensibiliser l’opinion à la consommation excessive d’électricité et à la pollution au dioxyde de carbone.

Cette opération, organisée à l’initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF), a pris une dimension mondiale en 2008.

En 2010, 4.616 villes dans 128 pays et territoires, ainsi que des millions de personnes, y ont participé.

« Nous étions loin de nous imaginer au début que cela prendrait une telle ampleur », confie Andy Ridley, en soulignant l’importance des réseaux sociaux dans la montée en puissance de cette opération annuelle.

Earth Hour a créé une plate-forme sur internet connectée à 14 sites de réseaux sociaux les plus célèbres, de Facebook à Twitter.

En dépit de la taille grandissante de Earth Hour, l’événement qui a rassemblé le plus de participants en 2010 selon ses organisateurs, les idéaux du départ n’ont pas changé, selon Andy Ridley.

« Lorsque nous avons commencé, nous voulions prendre la température, voir si les gens se souciaient » du changement climatique, a-t-il dit. « Or je crois qu’il y a un consensus massif pour passer à l’action, et pas seulement à propos du changement climatique ».

Les premières lumières à s’éteindre samedi seront celles des Fidji, avant la Nouvelle Zélande.

Le Vif.be, avec Belga

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