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Une fusillade à Marseille fait réagir le gouvernement sur le trafic d’armes

Le gouvernement français s’est dit dimanche déterminé à sévir contre le trafic et la détention d’armes, quelques heures après une fusillade qui a fait un mort et cinq blessés à Marseille, la grande métropole du sud du pays connue pour son taux élevé de criminalité.

« Je proposerai d’ici à six semaines un plan global extrêmement offensif de lutte contre le trafic et la détention d’armes dans notre pays », a annoncé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sur la radio Europe 1, en réaction à ce nouveau drame.

Quelques heures auparavant, les occupants d’une voiture avaient ouvert le feu, tôt dimanche, sur un groupe de personnes à l’entrée d’un bar de nuit du centre de Marseille, faisant un mort et cinq blessés dont trois graves.

« Il y a toujours trop de violence dans cette ville », a souligné M. Cazeneuve, tout en revendiquant d’y avoir « obtenu des résultats très significatifs en matière de lutte contre la délinquance » au cours des dernières années.

« Le désarmement de tous ces groupes criminels doit être intensifié », a-t-il estimé. « Chaque année depuis 2013, nous saisissons près de 6.000 armes sur des groupes criminels (…) Sur ces 6.000 armes, il y a à peu près 1.200 armes de guerre et je veux procéder au désarmement de tous ces criminels », a ajouté le ministre socialiste.

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