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Une collusion avec Poutine? Une idée absurde et illogique selon Donald Trump

Donald Trump a rejeté mercredi comme illogique le principe d’une collusion avec Vladimir Poutine durant la campagne présidentielle de 2016, affirmant que la Russie aurait au contraire bénéficié d’une victoire d’Hillary Clinton.

Le président des Etats-Unis a tenté ainsi de prendre de la hauteur pour répondre aux révélations qui visent depuis quelques jours son fils aîné, Donald Jr., et son gendre, Jared Kushner, qui ont rencontré en juin 2016 une avocate russe qu’ils croyaient venue offrir des renseignements gênants sur Hillary Clinton.

La question de la légalité du rendez-vous est distincte de celle qui intéresse de nombreux élus du Congrès, démocrates et républicains: Donald Jr. aurait-il dû informer les autorités de la proposition étrange émanant de la Russie? La question a été posée mercredi par un républicain à l’homme nommé à la tête du FBI par Donald Trump, Christopher Wray, qui – hasard du calendrier – témoignait lors d’une audition.

« Toute menace ou tentative d’interférer dans nos élections, de la part de n’importe quel acteur étatique ou non-étatique, correspond au type de choses dont le FBI aimerait être au courant », a-t-il répondu sans équivoque. Le futur directeur du FBI a aussi poliment marqué son indépendance en déclarant que l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur une éventuelle collusion n’était pas « une chasse aux sorcières ».

Lors de sa seule apparition publique depuis samedi, le président s’est de son côté attelé a décrire pourquoi son élection a, selon lui, desservi les intérêts stratégiques du président russe. « Si Hillary avait gagné, notre armée aurait été décimée, nos énergies seraient devenues beaucoup plus chères, c’est ce que Poutine n’aime pas chez moi. C’est pourquoi je dis: pourquoi voudrait-il de moi? » a interrogé le dirigeant américain lors d’un entretien avec la chaîne chrétienne CBN.

Le républicain soutient le développement et l’exportation par les Etats-Unis de pétrole et de gaz, ce qui contribue à maintenir les prix du pétrole bas. « Il préfère Hillary qui veut des éoliennes. Il préférerait car cela ferait monter les prix de l’énergie et la Russie dépend beaucoup de l’énergie », a dit le milliardaire.

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