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Un milliardaire chinois veut racheter le New York Times pour lui rendre sa « crédibilité »

Le Vif

Chen Guangbiao, un milliardaire chinois connu pour ses actions de philanthropie, a réaffirmé lundi vouloir racheter le quotidien américain « New York Times », promettant de « restaurer la crédibilité et l’influence » de cette institution de la presse écrite.

Il a évoqué son projet dans une tribune publiée lundi dans le quotidien chinois Global Times. Il s’y engage, en cas d’acquisition, à « mettre en place des réformes nécessaires, dont l’objectif final est de renforcer l’authenticité et l’objectivité des articles publiés par le journal, en renforçant sa crédibilité et son influence ».

Il est « très difficile pour le New York Times de fournir une couverture objective de la Chine », insiste M. Chen, qui a amassé plus de 560 millions d’euros de fortune personnelle grâce à sa société spécialisée dans la démolition et le recyclage. Classé comme l’une des 400 personnes les plus riches de Chine et connu autant pour ses coups de publicité que pour sa fortune, M. Chen avait affirmé fin décembre être en pourparlers pour acheter le New York Times, dont la direction a pourtant déjà démenti dans le passé toute mise en vente.

Le New York Times avait publié en 2012 une enquête détaillant l’énorme fortune amassée par la famille du Premier ministre chinois de l’époque, Wen Jiabao. Depuis, son site internet a été bloqué en Chine, et plusieurs de ses journalistes se sont vu refuser des visas. Début 2009, le New York Times, sonné par ses pertes (1,1 milliard de dollars), a été renfloué par Carlos Slim, le magnat mexicain des télécommunications, classé par le magazine économique Forbes comme l’homme le plus riche de la planète.

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