La ville d'Alep © BELGAIMAGE

Un garçon de 5 ans devient l’emblème des violences à Alep

Les images d’un garçon de cinq ans rescapé d’un bombardement à Alep, en Syrie, faisaient le tour des réseaux sociaux et du monde jeudi, nouveau symbole de la guerre dans cette région qui a déjà fait plus de 290.000 morts.

Le petit Omran est assis dans une ambulance, le visage couvert de poussière et la tête ensanglantée. Il a été extrait d’un immeuble touché par une frappe aérienne, sans que l’on sache si elle provient des avions du régime de Bashar Al Assad ou de ses alliés militaires russes. La scène est filmée par des militants proches des rebelles.

Enjeu majeur de la guerre qui ravage la Syrie depuis plus de cinq ans, la ville d’Alep est aujourd’hui divisée en quartiers rebelles à l’est et quartiers pro-régime à l’ouest.

Chaque camp essaie d’assiéger et d’asphyxier l’autre sans succès pour le moment: les rebelles ont réussi à s’ouvrir une voie d’accès au sud par le quartier de Ramoussa et le régime par le nord.

Dernièrement, les deux camps ont renforcé leurs effectifs en vue de la bataille qui leur permettrait de s’emparer de la totalité de l’ancienne capitale économique.

Jeudi, les raids du régime se poursuivaient sur les quartiers Est d’Alep où 146 civils dont 22 enfants ont péri dans les frappes depuis le 31 juillet.

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