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Un Etat américain remet à 2016 des exécutions, pour trouver un nouveau produit létal

L’Etat américain de l’Ohio a annoncé qu’il remettait à 2016 six exécutions qui étaient prévues cette année, ainsi qu’une, prévue en début d’année prochaine, le temps de chercher un nouveau produit permettant une injection létale dans des conditions acceptables.

L’Ohio est l’un des trois Etats où ont eu lieu l’an dernier des exécutions par injection létale utilisant un cocktail de trois produits dont le midazolam. Ce barbiturique, qui n’est pas approuvé par les autorités sanitaires américaines, a été utilisé dans l’Ohio (nord) en janvier, en Oklahoma (sud) en avril et en Arizona (sud-ouest) en juillet. Dans les trois cas, les condamnés ont montré des signes de suffocation, d’étouffement et de souffrances avant de succomber entre 26 et 117 minutes plus tard. Cette décision de l’Ohio intervient trois jours après une décision de la Cour suprême américaine, qui a suspendu mercredi l’exécution prévue de trois condamnés à mort de l’Oklahoma avec ce même produit. En 2008, la Cour avait déclaré l’exécution par injection létale conforme à la Constitution. Mais depuis, face au refus de vente de certains fournisseurs, notamment européens, les Etats pratiquant l’exécution par injection ont dû recourir à de nouveaux cocktails de produits.

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