© Belga

Un entretien historique « très constructif » entre John Kerry et son homologue cubain

Les chefs des diplomaties américaine et cubaine, John Kerry et Bruno Rodriguez, ont eu jeudi soir au Panama des discussions historiques « très constructives » qui ont permis de faire des « progrès » dans le cadre du rapprochement entre les deux pays, a indiqué un diplomate américain.

Les deux ministres sont « tombés d’accord sur le fait qu’ils avaient réalisé des progrès et que nous allions continuer à travailler pour régler les questions en suspens », a expliqué ce haut responsable du département d’Etat, au terme d’un entretien tard jeudi soir entre MM. Kerry et Rodriguez, une première depuis 1958 entre les deux anciens pays ennemis de la Guerre froide.

Le diplomate américain a fait état d’une conversation « longue et très constructive » entre les deux ministres des Affaires étrangères qui se sont rencontrés pendant plusieurs heures en toute fin de soirée au Panama, à la veille du Sommet des Amériques de vendredi et samedi qui doit réunir les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro.

Le département d’Etat avait annoncé par avance jeudi la rencontre mémorable entre MM. Kerry et Rodriguez, avant de diffuser sur Twitter une photo de la poignée de main historique, les deux hommes regardant fixement l’objectif, sans sourire.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

La dernière rencontre entre deux chefs des diplomaties américaine et cubaine remontait à « septembre 1958 », selon un autre diplomate américain. MM. Obama et Castro avaient annoncé le 17 décembre dernier un processus de rétablissement des relations diplomatiques et de normalisation après plus d’un demi-siècle de crise et de tensions héritées de la Guerre froide. Les deux chefs d’Etat américain et cubain, ainsi qu’une trentaine de leurs homologues du continent, doivent se retrouver vendredi au Sommet des Amériques voué à sceller le rapprochement entre Washington et La Havane.

Contenu partenaire