© Cature d'écran Uber.com

Uber, l’application qui permet aux particuliers de devenir taxis

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

L’entreprise californienne Uber lance aujourd’hui son application de « covoiturage urbain » pour les Parisiens. Il s’agit d’un réseau qui va permettre aux particuliers de jouer au taxi avec leur voiture personnelle. L’offre, baptisée « UberPop », serait devenue la « bête noire des taxis du monde entier », selon Le Monde.

L’entreprise californienne se charge de mettre en relation les chauffeurs et leurs clients et garantit la fiabilité des chauffeurs. En effet, avant de pouvoir prendre un client, les « apprentis taxis » doivent fournir un permis de conduire de plus de trois ans, un extrait de leur casier judiciaire, un historique de leur assurance, etc. Et ils doivent avoir un entretien de quelques minutes avec un salarié Uber.

« Cela nous coûte cher, il faut que les clients aient confiance en nos chauffeurs. Chacun d’entre eux sera en plus « noté » en permanence par ses passagers », souligne Pierre-Dimitri Gore-Coty, le responsable de la start-up en France, dans les colonnes du Monde. En échange de ses services, Uber prend une commission sur chaque trajet effectué.

Par contre, la start-up compte sur les chauffeurs pour signaler leur activité au fisc et pour informer leur assurance afin d’être couverts en cas d’accident.

Ce qui irrite les taxis, c’est que les chauffeurs Uber ne sont pas soumis à un tarif réglementé et ne doivent pas acquérir de licence. En revanche, ils ne peuvent pas charger de passager sans une réservation préalable, une pratique qui reste réservée aux seuls taxis.

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