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Tsipras « ne mange plus, ne dort plus »

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui tente de sauver le pays d’une sortie de l’euro, « ne mange plus, ne dort plus », s’inquiète sa mère dans une interview parue samedi.

« Dernièrement Alexis ne mange plus, ne dort plus, mais il n’a pas le choix, il a une dette envers le peuple qui lui a fait confiance », raconte Aristi Tsipras, 73 ans, à l’hebdomadaire people Parapolitika. « Je ne le vois plus que rarement. Il va de l’aéroport au Parlement. Il n’a pas le temps de voir ses propres enfants, comment pourrait-il me voir moi ? « , demande Mme Tsipras. « Lorsque nous nous parlons, je lui dis de faire de son mieux pour le pays et de faire attention à lui. Il me dit de ne pas m’inquiéter, que tout va bien se passer », dit-elle encore. Le jeune Premier ministre, âgé de 40 ans, vient de traverser plusieurs semaines particulièrement éprouvantes, qui l’ont vu affronter autant la franche défiance de certains partenaires européens de la Grèce, qu’une fronde au sein de son propre parti Syriza. Des photos l’ont montré fatigué, soutenant son front avec la main, sur les bancs du Parlement où il a fait adopter jeudi dernier une série de dures réformes, critiquées par une partie de Syriza mais exigées par les créanciers avant d’envisager une nouvelle aide financière à la Grèce.

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