Donald Trump © BELGAIMAGE

Trump s’en prend à l’industrie pharmaceutique américaine

Le président élu Donald Trump s’en est pris mercredi à l’industrie pharmaceutique américaine, accusée d’être un « désastre » en vendant aux Etats-Unis des médicaments fabriqués à l’étranger et en s’en sortant « indemne ».

« Nous devons faire revenir notre industrie pharmaceutique. Notre industrie pharmaceutique est un désastre », a déclaré le futur président américain lors d’une conférence de presse à New York. « Ils s’en vont de tous les côtés. Ils nous fournissent des médicaments mais ils ne les produisent pas ici, en grande partie », a-t-il ajouté, ajoutant que ce secteur avait « beaucoup de lobbyistes et de pouvoir ».

Le futur président, élu sur la promesse de ramener des emplois aux Etats-Unis, s’en est récemment pris à plusieurs grandes entreprises, notamment automobiles, accusées de délocaliser leurs emplois hors des Etats-Unis.

Mercredi, M. Trump a assuré qu’il imposerait de nouvelles conditions d’appels d’offres pour l’industrie pharmaceutique afin de mettre un terme à cette situation. « Nous sommes les plus grands acheteurs de médicaments au monde et nous n’avons pas de bonnes procédures d’appels d’offres », a assuré le président élu, assurant que cette stratégie permettra d’économiser « des milliards de dollars ».

Lourde taxe frontalière

Les entreprises américaines qui délocalisent leurs emplois vont payer une « lourde taxe frontalière », a menacé le président élu Donald Trump, lors de sa première conférence de presse depuis son élection en novembre.

« Si vous pensez que vous allez pouvoir vendre (les produits fabriqués au Mexique) à travers une frontière très très étanche, pas une frontière faible – d’ailleurs on n’a même pas de frontière, c’est une passoire trouée – vous vous trompez. Vous allez payer une très lourde taxe frontalière », a dit le président élu.

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