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Trump invité en France pour « célébrer une relation incontournable dans le domaine de la sécurité »

Le président français Emmanuel Macron a justifié jeudi, dans un entretien commun aux journaux français Ouest-France et allemands du groupe Funke, l’invitation faite à Donald Trump de venir à Paris pour les festivités du 14 juillet par sa volonté de « célébrer une relation incontournable dans le domaine de la sécurité ».

Selon le jeune président, la France et les Etats-Unis ont « un point de convergence essentiel: la lutte contre le terrorisme et la protection de nos intérêts vitaux ». « Que ce soit au Proche ou Moyen Orient et en Afrique, notre coopération avec les Etats-Unis est exemplaire », a-t-il estimé.

Rappelant que les Etats-Unis sont les « premiers partenaires » des Français « en termes de renseignement, en termes de coopération militaire, en termes de lutte conjointe contre le terrorisme », il souligne que « c’est aussi un partenaire historique ». « C’est pour cela que j’ai invité Donald Trump pour le 14 Juillet, pour célébrer l’entrée en guerre à nos côtés des troupes américaines il y a 100 ans, leur rendre hommage et célébrer une relation qui est incontournable dans le domaine de la sécurité », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin des Etats-Unis d’Amérique ».

Pour autant, Macron estime aussi que « le monde occidental se fissure depuis l’élection » de Donald Trump, et ne cache pas l’existence de « différends », en particulier sur le climat. « Je le regrette, je le combats, avec beaucoup de force », ajoute M. Macron, qui promet de faire « tout pour convaincre les villes, les Etats fédérés, les entrepreneurs américains de nous suivre. Les Américains seront de fait dans l’accord de Paris, que l’Etat fédéral le veuille ou non, grâce à cette mobilisation locale très forte ».

Il souligne également des « différends sur le commerce », en déplorant « une tentation protectionniste (qui) renaît aux Etats-Unis ». « Le protectionnisme est une erreur, c’est le frère jumeau du nationalisme et cela conduit à la guerre », insiste-t-il, tout en assurant « qu’on peut trouver des espaces communs pour lutter contre les pratiques inacceptables comme le dumping ».

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