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Tombouctou, chef-d’½uvre en péril

Inquiétude pour la sauvegarde de Tombouctou, menacée par les rebelles islamistes. La « perle du désert » vient d’être placée sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’UNESCO. Un sort semblable aux bouddhas afghans de Bamiyan est à craindre.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988, la ville malienne de Tombouctou est aux mains des rebelles islamistes depuis fin mars 2012, suite au coup d’État ayant renversé le président Amadou Toumani Touré. L’UNESCO a classé la « perle du désert » patrimoine mondial en péril, rapporte la quotidien chrétien français La Croix.

En réunion à Saint-Pétersbourg, le Comité du patrimoine mondial a déclaré par communiqué avoir accepté la demande du gouvernement malien de préserver le patrimoine culturel et la volonté d’empêcher le trafic d’objets. Le conflit armé touchant la région depuis quelques mois fait courir un risque de destruction à cette ville mythique qui jouxte littéralement le Sahara, ainsi qu’au tombeau des Askia, site archéologique de la région de Gao (classé à l’UNESCO depuis 2004).

Plusieurs monuments ont déjà été détruits par les rebelles islamistes qui veulent imposer la charia dans tout le Mali. Parfois appelée aussi « la ville aux 333 saints », Tombouctou a jadis été un grand centre intellectuel de l’islam et abrite d’innombrables manuscrits, dont certains remontant à l’ère pré-islamique.

LeVif.be

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