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Syrie: un journaliste français tué à Homs

Gilles Jacquier, du magazine Envoyé spécial de France 2, a été tué lorsqu’un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvait en reportage à Homs. Une vingtaine d’autres personnes auraient été blessées lors de l’attaque.

Le journaliste français Gilles Jacquier a été tué mercredi alors qu’il se trouvait en reportage à Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué un photographe de l’AFP qui se trouvait sur place. L’information a été confirmée sur le compte twitter d’Envoyé spécial

Il y a également plusieurs blessés dans le groupe mais leur nombre n’a pu être précisé. L’un d’entre eux est un journaliste belge qui a été blessé à un oeil, a précisé le photographe de l’AFP. .
Gilles Jacquier était grand reporter à France 2 depuis 1999. Il a couvert la guerre en Irak, en Afghanistan, au Kosovo et en Israël. Il a réalisé de nombreux reportages pour Envoyé Spécial.Il avait débuté à France 3 Lille en 1991, avant de passer à la rédaction nationale de France 3 en 1994.Il avait obtenu le prix Albert-Londres en 2003 avec Bertrand Coq, également grand reporter à France 2, pour un reportage réalisé pendant la deuxième Intifada et l’opération Rempart menée par l’armée israélienne en avril 2002.

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Le photographe de l’AFP témoin de la scène rapporte qu’un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvait en reportage dans cette ville, haut lieu de la contestation.

Il s’agit du premier journaliste occidental tué en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime, le 15 mars.
Le ministère de l’information syrien a indiqué qu’il était au courant d’un incident impliquant des journalistes étrangers à Homs mais qu’il n’avait pas d’autres détails.

Le groupe de journalistes se trouvait à Homs dans le cadre d’un voyage autorisé par le régime syrien qui limite les déplacements des médias étrangers en Syrie. Un journaliste français a été tué mercredi alors qu’il se trouvait en reportage à Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué un photographe de l’AFP qui se trouvait sur place.

Homs est un des foyers de l’insurrection contre le régime du président syrien Bachar al-Assad. La répression de la contestation a fait, selon une estimation de l’ONU, plus de 5.000 morts.
Le groupe de journalistes se trouvait à Homs dans le cadre d’un voyage autorisé par le régime syrien qui limite les déplacements des médias étrangers en Syrie.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), « des obus sont tombés entre les quartiers de Akrama et Al-Nouzha où se trouvait un groupe de journalistes. Un journaliste occidental a été tué ainsi que six Syriens. Il y a eu des blessés ».
L’OSDH a demandé l’ouverture d’une enquête indiquant qu’il ignorait l’origine de ces tirs, alors que les militants dans la ville ont accusé les autorités.

L’équipe de la VRT indemne
Une équipe de la VRT faisait partie de même groupe de journalistes. L’équipe était composée de Rudi Vranckx en Jens Franssen et leurs preneurs de son et caméramen Jan Bické, Filip Van Hecke et Kris De Naegel. Personne n’auraient été blessé.

LeVif.be avec Belga

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