© AFP

Syrie : la Grande-Bretagne affirme détenir également des preuves d’utilisation du gaz sarin

Le Vif

Le gouvernement britannique affirme qu’il détient des « preuves physiologiques » de l’utilisation de gaz sarin par les troupes de Bachar el-Assad. La France avait annoncé mardi détenir des éléments formels de cette guerre chimique en Syrie.

Après la France par la voix de Laurent Fabius, c’est au tour du gouvernement britannique d’affirmer qu’il détient des « preuves physiologiques » de l’utilisation de gaz sarin en Syrie, selon un porte-parole du gouvernement britannique.

« Nous avons obtenu des échantillons physiologiques de Syrie qui ont été testés » en Angleterre, et « les substances obtenues en Syrie ont révélé la présence de gaz sarin », a déclaré ce porte-parole, ajoutant: « selon nos estimations, l’utilisation d’armes chimiques en Syrie est très probablement du fait du régime » de Damas.

Marid, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius avait lui aussi été formel. « Nous n’avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés (…). La conclusion du laboratoire est claire : il y a du gaz sarin », a affirmé sur la chaîne publique de télévision France 2 le chef de la diplomatie française, qui a évoqué des échantillons provenant de journalistes du quotidien Le Monde après une attaque mi-avril à Jobar, en banlieue de Damas, ainsi que d’une autre source qu’il n’a pas précisée.

« Dans le deuxième cas, il ne fait aucun doute que c’est le régime et ses complices puisqu’on a l’intégralité de la chaîne, depuis le moment où l’attaque a lieu, le moment où les gens sont tués, où on a les prélèvements et où on les fait analyser », a expliqué Laurent Fabius.

Selon une source diplomatique, ce cas précis concerne une attaque d’hélicoptères du régime qui ont largué des munitions à Saraqeb, dans le nord-ouest de la Syrie, le 29 avril. Les échantillons analysés étaient de l’urine et du sang. D’autres échantillons prélevés dans d’autres lieux sont en cours d’analyse dans le laboratoire français agréé.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire