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Syrie : la bataille de « libération » de Damas aurait commencé

La bataille de Damas serait en train de se dérouler. Les principales formations de l’opposition syrienne ont invité la population à soutenir les rebelles qui affirment qu’il s’agit de la « bataille pour la libération ».

« Nous allons marcher vers la victoire », c’est avec cette conviction que le colonel Abdulhameed Zakaria, déserteur de l’armée du régime d’Assad, a répondu aux questions de la chaîne télévisée CNN sur la situation en Syrie.

Les rebelles syriens qui combattent les troupes du régime à Damas ont affirmé que la « bataille pour la libération » de la capitale avait commencé et qu’elle ne prendrait fin qu’après la conquête de la ville. « Les combats ne cesseront pas dans la capitale. Nous allons vers la victoire », a aussi affirmé le colonel Kassem Saadeddine, porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL) en Syrie. « Nous avons transféré la bataille de la province à la capitale. Nous avons un plan clair pour contrôler tout Damas. Nous disposons d’armes légères, mais elles sont suffisantes. Attendez-vous à des surprises », a-t-il déclaré.

Même les Frères Musulmans se sont adressés à la population en l’invitant à aider les combattants de l’Armée Syrienne Libre pour ce qui sera « l’action décisive contre Assad ».L’ASL, composée de déserteurs et de civils armés, dispose d’armes légères face à la puissance de feu de l’armée régulière.

Depuis dimanche soir, les combats dans la capitale, qualifiés par l’opposition de « tournant » dans la révolte lancée il y a 16 mois contre le régime du président Bachar al-Assad, se déroulent dans plusieurs quartiers, notamment à Midane, proche du centre-ville. Des hélicoptères sont entrés mardi pour la première fois en action, mitraillant des quartiers hostiles au régime.

Comme reporte le site du journal Le Monde, les forces gouvernementales tirent aussi depuis des hélicoptères survolant la capitale. L’utilisation des forces aériennes semble être une preuve de l’escalade des combats.
En face, les rebelles répondent depuis le sol, avec chars et combattants. Damas était jusqu’ici considérée comme un bastion imprenable du régime de Bachar Al-Assad. Ces combats sont les plus importants depuis le début de la révolte.

Selon le général Aviv Kochavi, chef du renseignement militaire israélien, le régime syrien « a retiré beaucoup de ses forces du plateau du Golan » vers les zones de conflits internes, notamment la région de Damas. Comme le résume un opposant, cité anonymement par les agences de presse : « Quand vous pointez vos armes vers le coeur de Damas, vous avez perdu la ville. Les rebelles de la rue ont le soutien des familles de Damas ».

Le Vif.be avec Belga

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