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Syrie : condoléances sélectives ?

Juste avant qu’une trêve fragile n’intervienne en Syrie, Didier Reynders avait balancé coup sur coup trois communiqués en rapport avec le chaudron du Proche-Orient.

L’un pour exprimer sa « consternation » face aux attaques contre des hôpitaux syriens, un autre pour présenter ses condoléances suite à l’attentat d’Ankara, un troisième pour saluer le courage d’une rescapée yézidie de Daech.

Mais pas un mot sur l’attentat perpétré à Damas le 21 février dernier par Daech, et causant la mort de plus de 120 civils syriens, dont de nombreux écoliers. Parce qu’ils vivaient dans la zone contrôlée par l' »infâme » Bachar al-Assad ?

Aux Affaires étrangères, on réfute l’accusation : « L’ensemble des attentats et actions de Daech sont clairement condamnés de manière régulière par le ministre », nous répond un porte-parole, lequel reconnaît toutefois que « de nombreux attentats en Syrie comme en Irak n’ont pas fait l’objet de communications spécifiques. L’ampleur du désastre humain en Syrie ne nous permet malheureusement pas de faire une communication à chaque attentat. » Chaque attentat ?

Celui de Damas était le plus sanglant depuis le début de la guerre, en 2011.

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