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Syrie: « ce n’est pas aux étrangers de décider qui gouverne »

Le président russe Vladimir Poutine a défendu mardi la politique russe de non-intervention en Syrie, en notant que ce n’était pas aux étrangers de décider qui doit gouverner un pays.

« Nous pensons que personne n’a le droit de décider pour d’autres pays qui devrait être au pouvoir ou pas », a déclaré M. Poutine au cours d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20.

« Ce n’est pas changer de régime qui est important, mais qu’après un changement de régime, qui doit être constitutionnel, un terme soit mis à la violence et que la paix s’installe dans le pays », a-t-il ajouté.

Le président russe a estimé que tous les pays devraient s’asseoir à la table des négociations et élaborer un plan préalable pour permettre une issue négociée à la crise. « Pas comme dans certains pays d’Afrique du Nord où la violence se poursuit bien que le régime ait changé », a-t-il ajouté dans une référence voilée à la Libye, où le régime du colonel Mouammar Kadhafi est tombé avec l’aide des Occidentaux.

M. Poutine s’exprimait au lendemain d’une rencontre avec le président américain Barack Obama à l’issue de laquelle les deux hommes ont appelé à un « arrêt immédiat de la violence » en Syrie.

Avec Belga.

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