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Syrie : attentat à Damas visant l’état-major de l’armée

Les rebelles ont revendiqué un attentat contre un bâtiment de l’état-major de l’armée syrienne. Cet immeuble est situé à proximité de l’hôtel logeant la délégation de l’ONU.

Nouvel attentat à Damas. La bombe visait selon eux une réunion d’officiers dans un bâtiment de l’état-major situé à proximité de l’hôtel logeant la délégation de l’ONU. L’attentat a été revendiqué par les rebelles de l’Armée syrienne libre. Selon un militaire sur place, l’attentat, survenu sur un parking de l’état-major, a fait cinq blessés mais aucun membre de l’ONU n’a été touché.

« Nous remercions Dieu qu’aucun d’entre eux n’ait subi le moindre préjudice tout au long de leur présence en Syrie », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Fayçal Moqdad en ajoutant devant la presse: « Nous réaffirmons que nous ferons tout notre possible pour assurer la protection de l’équipe et lui permettre d’accomplir au mieux sa mission ».

La bombe était placée à l’arrière d’un camion-citerne, dont la cuve est éventrée. Plusieurs véhicules militaires ont été calcinés ainsi que les murs de l’immeuble mitoyen du Syndicat des ouvriers. Plusieurs fenêtres ont également été brisées. « Des recrues faisaient leurs exercices physiques et recevaient leurs instructions, comme chaque jour, lorsqu’à 08H00 il y a eu une énorme explosion et une boule de feu », a raconté un officier. »Des militaires ont été projetés au sol par le souffle. Deux ont été brûlés, un troisième a été touché par un éclat de fer de la citerne, et deux autres jeunes ont été légèrement atteints », a-t-il ajouté.

Une réunion pour organiser la répression

Maher al-Nouaïmi, chef du bureau de coordination du commandement de l’ASL en Syrie, a affirmé que « 150 personnes, dont 10 officiers qui sont en charge de réprimer les manifestations à Damas » participaient à cette réunion. Selon lui, il y a sur place un dépôt de carburant, de munitions et d’armes qui approvisionnent les unités de la capitale. « Cette opération vise à remonter le moral de l’ASL et à dire à Bachar al-Assad et à son commandement que nous pouvons mener des opérations bien étudiées car nous connaissons ce qui se passe dans leurs rangs », a-t-il ajouté.

LeVif.be avec L’Express

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