Jens Stoltenberg © Belga

Sommet : le chef de l’Otan salue la rencontre entre Trump et Poutine et appelle à l’unité

Le secrétaire général de l’Otan a salué mardi, à la veille de l’ouverture du sommet de l’Alliance, la rencontre prévue à Helsinki entre les présidents russe, Vladimir Poutine, et américain, Donald Trump, lundi prochain.

« L’entretien va dans le droit fil de la politique de l’Otan. Soit la combinaison entre défense, fermeté et dialogue », selon M. Stoltenberg qui a toutefois souligné qu’il sera nécessaire de garder une politique unie envers la Russie au sein de l’Otan.

« Nous ne voulons pas d’une nouvelle guerre froide. Il faut dialoguer à plusieurs niveaux avec la Russie pour éviter les risques, les accidents, les incidents. Plus la tension monte, plus il y a d’activités militaires à nos frontières et plus il est nécessaire d’ouvrir les voies de dialogue », a pointé M. Stoltenberg.

« Depuis 2016, nous avons gardé le contact (avec Moscou) dans le cadre du Conseil Otan-Russie (au niveau des ambassadeurs). Je pense qu’il est essentiel que Donald Trump rencontre Vladimir Poutine. Je suis confiant que cette réunion sera importante. Toute mesure prise afin de réduire les tensions est primordiale », a indiqué le chef de l’Alliance. « Mais il est également important que l’Otan reste unie au niveau de sa politique envers la Russie. Je salue donc que l’on puisse s’entretenir avec le président Trump avant sa rencontre avec Vladimir Poutine », a-t-il conclu.

Avant son départ pour Bruxelles, Donald Trump a estimé que sa rencontre avec Vladimir Poutine pourrait être plus facile que le sommet atlantique. « Franchement, Poutine pourrait être le plus facile de tous. Qui l’aurait pensé », a-t-il lancé à la presse. « Je pense que le fait de bien s’entendre avec la Russie, de bien s’entendre avec la Chine, de bien s’entendre avec les autres est une bonne chose. Pas une mauvaise chose, cela fait des années que je le dis. »

Des déclarations qui viennent accroitre les inquiétudes des Européens à la veille du sommet de l’Otan sur fond de tensions croissantes entre Bruxelles et Washington, notamment sur les questions du commerce, de l’Iran ou encore du climat.

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