Luc Cortebeeck © Belga

« Si on est capable de négocier en Belgique, on en est capable dans le monde »

Luc Cortebeeck, président d’honneur du syndicat chrétien, a été élu samedi à Genève à la tête de l’Organisation internationale du travail (OIT). « Si on est capable de négocier en Belgique, on en est capable dans le monde », a commenté l’intéressé.

Luc Cortebeek est connu en Belgique, outre comme figure du milieu syndical, comme diplomate et comme homme de consensus. Il a notamment démontré ses qualités au sein du Groupe des Dix.

Depuis 2011, il était vice-président du conseil d’administration de l’Organisation, dont le directeur général est le Britannique Guy Ryder.

En tant que président de l’OIT, il devra rassembler employeurs, travailleurs et gouvernements afin qu’ils puissent prendre ensemble des décisions.

L’ancien président du syndicat chrétien n’est pas effrayé par ce défi. « Il faudra trouver des solutions qui conviennent à tout le monde. Ce ne sera peut-être pas assez radical pour certains, mais c’est la manière qui permet d’aller le plus loin. »

L’ancien président national du syndicat chrétien a déjà reçu les félicitations de Kris Peeters (CD&V). « Une fonction de qualité absolue au sein du monde du travail international! », a twitté le ministre de l’Emploi.

Luc Cortebeeck a débuté sa carrière en 1972 à l’ACV, l’aile flamande de la CSC, en tant que responsable de la section jeunes de la fédération de Malines. En 1973, il entre à la fédération nationale. Dix ans plus tard, il devient secrétaire général de l’ACV. Il occupera ensuite la présidence nationale de la CSC de 1999 à 2011 et en est depuis lors président d’honneur. Il avait passé le flambeau à Marc Leemans le 1er janvier 2012.

Au niveau international, Luc Cortebeeck a opéré à différentes fonctions: il a notamment occupé la vice-présidence du Trade Union Advisory Committee (TUAC) de l’OECD de 1999 à 2012. A l’OIT, il a officié comme porte-parole des membres de la Commission de l’application des normes jusqu’en 2011, année lors de laquelle il est devenu président du Groupe Travailleur et vice-président du conseil d’administration. En 2014, il a été réélu à cette fonction pour un mandat de trois ans.

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