Le plus pauvre à côté du plus riche: Scott Walker et Donald Trump lors du premier débat entre les candidats républicains. © Reuters

Scott Walker, deuxième républicain victime collatérale de Donald Trump

Un temps considéré comme une étoile montante du parti républicain, le gouverneur du Wisconsin Scott Walker devrait annoncer lundi qu’il abandonne la course à l’investiture républicaine pour la Maison Blanche, une nouvelle victime collatérale de l’ascension de Donald Trump.

Le candidat devrait, selon le New York Times, confirmer son retrait de la course lors d’une conférence de presse annoncée par son équipe pour 22H00 GMT à Madison, capitale du Wisconsin, l’Etat qu’il dirige depuis 2011.

Sur les 17 candidats initiaux, 15 resteraient ainsi en lice. Rick Perry, ex-gouverneur du Texas, a abandonné le 11 septembre.

Scott Walker, 47 ans, avait commencé l’année sur les chapeaux de roues, par des discours très bien accueillis dans les rassemblements conservateurs. Au printemps, il fut même en tête de quelques sondages, mais depuis l’entrée en scène de Donald Trump en juin, sa cote s’est effondrée, jusqu’à tomber à zéro dans un sondage CNN paru dimanche.

Le nom de Scott Walker ne disait rien aux Américains jusqu’à ce qu’en 2011 d’immenses manifestations syndicales n’envahissent Madison pour protester contre son projet de réduction du pouvoir de négociation collective des syndicats de fonctionnaires.

L’affrontement, remporté par Scott Walker, fit de lui la bête noire des syndicats et de la gauche américaine, mais lui avait valu des éloges dans les cercles conservateurs.

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