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Scandale de la viande de cheval : cinq filières identifiées en France

Le gouvernement français a identifié au total cinq circuits ayant conduit à inclure de la viande de cheval dans des produits cuisinés en France, étiquetés comme contenant du boeuf, a annoncé mardi le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon.

En plus de la filière de l’entreprise Spanghero, par où le scandale est arrivé, « nous avons identifié quatre nouveaux circuits, il est possible qu’il y en ait d’autres », a annoncé M. Hamon lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg.

Il a précisé que ses services ne disposaient d’aucun élément pour soupçonner les entreprises concernées par ces quatre circuits supplémentaires d’avoir voulu tromper les consommateurs. Elles pourraient même être « victimes » de leurs fournisseurs de viande.

Deux de ces filières concernent des entreprises qui avaient déjà annoncé elles-mêmes avoir détecté de la viande de cheval dans leurs produits: il s’agit du fabricant de corned-beef Covi et de Gel Alpes, fournisseur des marques William Saurin et Panzani, a précisé M. Hamon.

Dans les deux autres cas, la présence de viande de cheval est marginale, a-t-il ajouté. Le ministre a par ailleurs indiqué que des tests ADN pratiqués sur des échantillons de plats cuisinés prélevés dans des magasins avaient dans un premier temps révélé une forte présence de viande de cheval (dans neuf tests sur dix), mais que dans un deuxième temps ce taux avait fortement baissé (sur les 40 tests de la deuxième série, seuls deux contenaient du cheval).

« Plus on fait des tests, moins on trouve de cheval, c’est encourageant », a commenté M. Hamon. Lorsque le scandale de la viande de cheval dans des plats préparés présentés comme étant au boeuf a éclaté, la principale filière d’acheminement mise au jour transitait par un négociant basé au Pays-Bas, avant d’aboutir chez Spanghero.

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