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Sauvetage de mineurs: la Chine n’est pas le Chili

Le bilan des mineurs tués dans une mine chinoise a grimpé lundi à 31 morts et, tandis que les espoirs de trouver des survivants s’amenuisaient, des critiques acerbes s’élevaient dans la presse et sur l’internet contre l’incapacité de la Chine à mener un sauvetage à la chilienne.

Trente-et-un mineurs ont été tués par un coup de grisou dans la province du Henan (centre) tandis que six autres restaient piégés au fond de la mine, selon un nouveau bilan communiqué lundi par l’Administration chinoise de la sécurité du travail après la récupération de nouveaux corps.

La mine de Pingyu, située dans la ville de Yuzhou, a été touchée par un coup de grisou samedi alors que 276 hommes se trouvaient au fond. L’Administration de la sécurité du travail avait indiqué plus tôt que 239 mineurs avaient pu remonter sains et saufs.

Les comparaisons avec le Chili, très défavorables à la Chine, s’accumulent dans la blogosphère. « Le miracle chilien a signé l’arrêt de mort du système de sécurité des mines en Chine », écrivait un Chinois nommé Xiaodaoren sur le service de microblogs du portail sina.com.

La Chine, qui exploite massivement le charbon (70% de son énergie), et non le cuivre, comme le Chili, a connu son propre sauvetage « miraculeux » en avril lorsque 115 mineurs ont été secourus après avoir passé plus d’une semaine piégés sous terre dans une mine inondée de la province du Shanxi (nord).

Levif.be avec Belga

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