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Sarkozy reste convaincu de sa victoire

A la peine dans les sondages, le président Nicolas Sarkozy a confié qu’il arrêterait la politique en cas d’échec à la présidentielle du 22 avril, tout en restant convaincu de sa victoire en mai contre son rival socialiste François Hollande, à qui il a réservé mardi une nouvelle attaque, tout en évoquant la « roulette belge ».

Au cours d’une discussion à bâtons rompus le week-end dernier en Guyane avec des journalistes, dont celle de l’AFP, le président s’est livré à quelques confidences.

Que fera-t-il en cas d’échec, arrêtera-t-il la politique? « . « Oui, j’en ai la certitude. J’ai 56 ans, je fais de la politique depuis 35 ans, j’ai un métier (il est avocat, ndlr), je changerai complètement de vie, vous n’entendrez plus parler de moi si je suis battu », a-t-il répondu.

« Que je sois élu ou non, je suis confronté à la fin de ma carrière puisque j’ai décidé qu’un président ne ferait pas plus de deux mandats ».

Pour lui, « les Français ne sont pas encore entrés dans la campagne » électorale. Et de relever que « le taux des Français qui déclarent avoir un avis formé est faible, incroyable ». La faute à « la crise », selon M. Sarkozy.

Dépité, il relève que quoi qu’il fasse, « c’est la roulette belge » dans les médias , « il y a une balle pour moi dans tous les (trous du) barillet », en prenant en exemple la décision d’une agence de notation d’enlever son triple A à la France, alors que deux autres l’ont maintenu.

Avec Belga

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