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Sarkozy nie en bloc toutes accusations de corruption le visant

Le Vif

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a rejeté en bloc jeudi les accusations de corruption le concernant, dans une tribune au journal Le Figaro, sa première réaction à toutes les affaires dans lesquelles il est cité.

« Il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupules sans précédent », affirme Nicolas Sarkozy, en dénonçant notamment sa mise sur écoutes par des juges et celle de son avocat. « Toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il s’agit de la France », souligne l’ex-chef d’Etat.

En dépit de l’activisme de certains magistrats à son endroit, l’ancien président dit garder « confiance dans l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser ».

Il s’en prend au passage au gouvernement socialiste de François Hollande, ironisant sur les ministres de la Justice (Christiane Taubira) et de l’Intérieur (Manuel Valls) qui « n’étaient pas au courant » de sa mise sur écoutes téléphoniques.

L’ex-chef d’Etat (2007-2012), cité dans une demi-douzaine d’affaires, critique aussi le harcèlement de la Justice, citant quatre perquisitions en vingt mois.

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