Usain Bolt tire sa révérence lors des championnats du monde à Londres. © SEB WELLS/ISOPIX

Rétro 2017: Usain Bolt, l’amer adieu

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Comme Mohamed Ali. Comme Mike Tyson. Comme Zinedine Zidane. Comme Diego Maradona. Comme Sergueï Bubka. Le 11 août, un dieu loupe sa sortie. Usain Bolt fait ses adieux sur un échec. Deux, même.

Battu en finale du 100 m des championnats du monde d’athlétisme, à Londres (la première fois depuis quatre ans), n’y décrochant que le bronze, il est contraint à l’abandon, sur blessure, lors de sa dernière course, le relais 4 × 100 m.

« Lightning Bolt » (L’Eclair, La Foudre), l’athlète le plus titré de l’histoire de l’athlétisme (8 médailles d’or olympiques, 11 fois champion du monde, septuple recordman du monde, en 100 m, 200 m et 4 × 100 m), six fois athlète de l’année entre 2008 et 2016, termine sa carrière au tapis, en larmes et vaincu.

Dur, pour le plus grand sprinter de tous les temps, pour ses innombrables supporters et pour tous les amoureux de la piste. L’incomparable showman part donc sans vivats. Et laisse son sport sans prétendant au trône, désormais vacant.

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