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RDC: les rebelles disent vouloir privilégier la réconciliation

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), affirme vouloir privilégier le retour des réfugiés et la réconciliation nationale aux pourparlers de paix en cours à Kampala.

D’autre part, les rebelles estiment que la question de l’amnistie et de la réintégration dans l’armée ne sont pas fondamentales dans ces négociations, alors que Kinshasa a publié une liste d’environ 80 personnes non éligibles à une réintégration au sein des Forces armées de la RDC (FARDC).

« Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale. C’est à ces problèmes qu’il faut accorder beaucoup plus d’importance. Ces questions doivent trouver une réponse à Kampala », déclaré le président politique du M23, Bertrand Bisimwa, à l’AFP. « Nous ne nous battons pas pour l’amnistie, nous ne nous battons pas pour l’intégration. (…) La question de l’amnistie, la question de l’intégration, ce sont des questions subsidiaires », a-t-il ajouté.

Le gouvernement ougandais a repris le 10 septembre sa médiation entre la RDC et les rebelles du M23, amenant les deux parties en conflit à se retrouver ensemble à Kampala pour la première fois depuis le mois de mai. « Les deux parties vont se faire remettre un projet d’accord de paix demain (samedi) par le médiateur ougandais », avait expliqué vendredi à l’AFP une source officielle.

Les deux parties ont présenté leurs doléances et revendications au médiateur mais, selon plusieurs sources, le processus achoppe sur des questions liées à l’amnistie éventuelle des rebelles et à leur intégration dans l’armée, bien que M. Bisimwa ait affirmé au début du mois que ses hommes n’étaient pas intéressés par cette perspective.

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