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Présidentielle française : premiers bulletins dans les urnes pour la primaire socialiste élargie

Les électeurs de certains territoires d’Outremer et les Français de l’étranger ont commencé à voter samedi au premier tour de la primaire organisée par le PS, avec un suspense total sur l’issue de la consultation et la mobilisation que révèlera la participation au scrutin.

Un trio de tête se détache dans les intentions de vote. Nul ne sait qui seront les deux qualifiés pour le second tour, parmi l’ex Premier ministre Manuel Valls, qui s’est lancé en décembre après le renoncement du président sortant François Hollande, et deux représentants des « frondeurs » qui n’ont cessé de contester la politique menée depuis 2014, les anciens ministres Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.

Tous ont achevé au sprint leur campagne éclair vendredi avec de dernières rencontres avec les électeurs.

Manuel Valls a mis en garde contre les « mirages » et les « fausses promesses » de ses adversaires, visant principalement Benoît Hamon et son projet de revenu universel, lors d’un meeting parisien chahuté.

Benoît Hamon bénéficie d’une dynamique favorable dans les sondages. « J’ai le sentiment que notre heure est arrivée » a-t-il lancé aux électeurs venus l’écouter à Toulouse. A Marseille, Arnaud Montebourg appelait de nouveau à une « alliance » avec les deux principaux candidats de gauche ayant choisi de rester à l’écart de la primaire, Jean-Luc Mélenchon sur le flanc gauche du PS, et Emmanuel Macron au centre.

Le président du Comité national d’organisation de la primaire (CNOP), Christophe Borgel, table sur une participation « plancher » de 1,5 million d’électeurs.

Au total, 7.530 bureaux de vote, soit moins qu’en 2011 (9.425) et moins que lors de la primaire de la droite (10.228) seront ouverts, et il en coûtera un euro pour glisser son bulletin dans l’urne.

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