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Premier raid conjoint de F-16 belges et de Mirage français en Irak

Quatre F-16 belges et deux Mirage français ont mené dans la nuit de mardi à mercredi un raid contre des positions du groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Irak lors de la première mission offensive conjointe des deux pays depuis que les appareils belges ont repris de leur participation aux opérations de la coalition internationale anti-EI, a-t-on appris mercredi de bonne source.

Cette frappe conjointe, dirigée par la France, a visé « plusieurs cibles » de l’EI (ou Daech, selon son acronyme en arabe) en Irak, dont des sites de production d’engins explosifs improvisés (« Improvised Explosives Devices », IED, en jargon) qui ont été détruites.

Il s’agit de la première mission de guerre effectuée conjointement par les F-16 belges et des appareils français depuis la reprise de la participation belge, le 1er juillet, aux opérations de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, sous le nom d' »Inherent Resolve », a-t-on précisé de même source.

Tant les avions belges que français opèrent depuis la Jordanie, mais au départ de bases aériennes différentes, dont le nom et la localisation sont tus pour des raisons de sécurité.

Les F-16 belges – six appareils, dont deux de réserve – ont succédé fin juin en Jordanie à des avions néerlandais qui avaient réalisé depuis leur arrivée « au Moyen-Orient », en octobre 2014, quelque 2.100 missions en plus de 10.000 heures de vol, qui se sont traduites en 1.800 engagements armés contre des objectifs terrestres de l’EI.

Les chasseurs-bombardiers belges ont déjà effectué plusieurs missions offensives depuis leur retour sur le théâtre d’opérations proche-oriental sous le nom d’opération « Desert Falcon » (ODF), a-t-on souligné de même source, sans en préciser le nombre.

Lors de leur première participation aux opérations de la coalition, entre septembre 2014 et juin 2015, les F-16 belges avaient effectué 3.552 heures de vol – dont une partie de nuit -, attaquant 163 objectifs de Daech. Ce qui représentait 5,5% de l’effort de la coalition anti-EI pour les vols de reconnaissance, d’attaque au sol et d’appui aux troupes terrestres irakiennes et des peshmergas (les combattants de la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l’Irak).

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