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Premier Angélus ovationné et premier tweet controversé pour le pape François

Le pape François a été ovationné par une foule enthousiaste de plus d’une centaine de milliers de personnes dimanche lors de son premier Angélus depuis sa fenêtre place Saint-Pierre. »

Bonjour. Après notre première rencontre de mercredi (jour de son élection, NDLR), je suis heureux de vous saluer ce dimanche, le jour du Seigneur (…) sur une place qui grâce aux médias a les dimensions du monde » , a-t-il débuté, après avoir été accueilli par une première clameur.

Après l’Angélus où il a notamment insisté sur l’importance de la miséricorde, la foule, qui débordait de la place sur l’avenue menant à la colonnade du Bernin, a de nouveau acclamé le pape argentin.

« J’adresse un salut cordial à tous les pèlerins, que je remercie pour leur accueil », a-t-il lancé.

Comme leur de sa première apparition publique mercredi soir juste après son élection, le pape a de nouveau sollicité la foule: « Priez pour moi, je vous le demande ».

« Bon dimanche, bon déjeuner!  » a-t-il conclu, fidèle à son style fait de bonhomie et de simplicité.

Premier tweet du pape François: « Continuez à prier pour moi »

Chers amis, je vous remercie de tout coeur et je vous demande de continuer à prier pour moi. Pape François », a écrit dimanche Jorge Bergoglio en italien dans son premier tweet sur le compte papal @pontifex. L’élection du pape argentin mercredi soir avait entraîné la réouverture du compte Twitter papal, fermé depuis la démission de Benoît XVI: « Habemus Papam Franciscum », annonçait sobrement en latin le compte Twitter, soit littéralement « Nous avons un pape, François ».

Après deux mois et demi d’existence, @pontifex, le compte Twitter de Benoît XVI en neuf langues, avait fermé simultanément avec sa démission le 28 février à 20 heures.

Ce compte avait attiré à partir de son lancement le 12 décembre quelque 2,5 millions de « followers », dont plus d’un million et demi en anglais. Les tweets ont été traduits en italien, espagnol, allemand, français, portugais, polonais, arabe et latin. La dixième langue devait être le chinois.

Le pari audacieux du tweet de Benoît XVI avait été très discuté au Vatican et dans l’Eglise. Pour ses partisans, il s’agissait pour le chef de l’Eglise catholique d’entrer en dialogue avec les jeunes générations et leur porter le message de l’Evangile. Mais, pour d’autres, le pape s’exposait inutilement sur Twitter, recevant de nombreuses critiques, insultes et plaisanteries scabreuses, sans pouvoir répondre.

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