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Poutine prêt à rencontrer Trump « dès que » Washington sera prêt

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche qu’il était prêt à rencontrer son homologue américain « dès que » Donald Trump sera disposé à un sommet entre les deux hommes. Il demande aussi au G7 d’arrêter son « babillage ».

« Dès que la partie américaine sera prête, cette réunion aura lieu, en fonction de mon emploi du temps bien entendu », a affirmé M. Poutine à des journalistes lors d’un déplacement en Chine.

« Le président américain a lui-même dit et répété qu’il considérait utile une telle rencontre. Je peux le confirmer. C’est vrai », a ajouté le président russe.

Il a ajouté qu’il n’avait pas discuté avec Donald Trump du lieu où pourrait se dérouler une telle rencontre, mais que « beaucoup » de pays étaient prêts à l’accueillir, notamment l’Autriche.

« C’est juste une question technique », a-t-il estimé.

« Il est important pour des rencontres de ce type, quand elles ont lieu, d’avoir un contenu concret », a-t-il poursuivi.

Selon le Wall Street Journal, le président russe a demandé au chancelier autrichien Sebastian Kurz, lors d’une visite à Vienne en début de semaine, d’aider à organiser un sommet du type que Washington envisage.

En dépit des sanctions européennes contre la Russie, l’Autriche est restée proche de Moscou et, à l’inverse de plusieurs autres pays européens, n’a pas expulsé de diplomate russe à la suite de l’empoisonnement en mars au Royaume-Uni d’un ancien agent secret russe et de sa fille.

Poutine demande au G7 d’arrêter son « babillage » et de coopérer

Le président russe Vladimir Poutine a ironisé dimanche sur le « babillage » des pays du G7, les appelant à « une vraie coopération ».

« Je pense qu’il faut arrêter ce babillage inventif et se tourner vers les sujets concrets relevant d’une vraie coopération », a-t-il dit à Qingdao (Chine), où se déroulait le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

M. Poutine était interrogé par la presse sur le document final du sommet du G7 qui a réuni Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, auquel le président américain Donald Trump a finalement retiré son aval après l’avoir approuvé.

Selon des propos rapportés par les médias russes, le président russe a également affirmé que les pays du G7 avaient « encore une fois » échoué à prouver que Moscou était derrière l’empoisonnement de l’ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille en mars à Salisbury, au Royaume-Uni.

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