© Epa

Politique de migration et d’asile: « ne pas réveiller les fantômes du passé européen »

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a prononcé son premier discours sur l’état de l’Union au Parlement européen. Il met en garde contre un « réveil des fantômes du passé européen » alors qu’il venait d’évoquer la politique de migration et d’asile.

A l’image de ce que fait chaque année le président des Etats-Unis, le président de la Commission européenne a présenté, dans son discours sur l’état de l’Union, son évaluation de la situation de l’Union et a passé brièvement en revue les défis politiques des 12 prochains mois.

Abordant l’espace européen de sécurité et de justice, M. Barroso a souligné l’importance de la lutte contre le terrorisme et la surveillance des frontières, la lutte contre l’immigration clandestine et le respect des valeurs humaines.

Insistant sur le respect des droits de l’homme, il a souligné que « le racisme et la xénophobie n’ont aucune place en Europe », suscitant les applaudissements des députés européens. « Je veux lancer un appel fort: il ne faut pas réveiller les fantômes du passé européen », a-t-il ajouté.

Ces mots ont résonné avec un écho particulier aux oreilles des eurodéputés appelés à débattre dans le courant de la journée de la politique de la France vis-à-vis des Roms, dont le parlement européen se demande si elle respecte bien la légalité.

Levif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire