Assaut à Saint-Denis, 18 novembre 2015. © Reuters

Perquisition chez la mère de la kamikaze de Saint-Denis, qui serait une cousine d’Abaaoud

Le Vif

Les enquêteurs français, qui soupçonnent une cousine du cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, d’être la kamikaze morte à son côté lors d’un raid de la police, ont mené jeudi une perquisition au domicile de sa mère, selon une source proche du dossier.

Une femme s’était fait exploser à l’arrivée de la police et son corps est toujours en cours d’identification.

La kamikaze, âgée de 26 ans et décrite comme « instable » par sa famille », était retournée vivre chez sa mère à Aulnay-sous-Bois, une commune populaire au nord-est de Paris, il y a six mois. Selon son frère, elle avait quitté les lieux il y a trois semaines. C’est là que les policiers ont perquisitionné jeudi après-midi.

La veille au soir, des investigations ont été menées à Creutzwald (est), où le père de la kamikaze présumée habite toujours, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. « Aucune interpellation ni saisie » n’a eu lieu lors de cette intervention, selon cette source.

D’après son frère, qui a souhaité garder l’anonymat, la jeune femme s’était brutalement radicalisée il y a environ six mois, en portant le niqab.

« Elle était instable, elle s’était fabriqué sa propre bulle, elle ne cherchait aucunement à étudier sa religion, je ne l’ai jamais vue ouvrir un Coran », a-t-il indiqué.

Sa mère a déclaré avant la perquisition que sa fille avait subi « un lavage de cerveau ».

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