Pays-Bas: sept tableaux de maîtres brûlés car invendables

Le Vif

Sept tableaux de maîtres dont un Picasso et deux Monet volés dans un musée des Pays-Bas en 2012 auraient été brûlés en Roumanie par la mère d’un des voleurs présumés, a rapporté mardi l’agence de presse Mediafax.

La mère de Radu Dogaru, un des auteurs présumés de ce spectaculaire vol, a déclaré aux enquêteurs qu’après avoir enterré les toiles dans le jardin d’une maison abandonnée dans l’est de la Roumanie, puis dans un cimetière, elle les a brûlées dans le poêle de sa maison, indique Mediafax.

L’agence cite le réquisitoire des procureurs transmis au tribunal contre six Roumains qui seront jugés à partir du 13 août. « Après l’arrestation de mon fils en janvier 2013, j’ai eu très peur car j’ai compris que les faits qu’il avait commis étaient très graves (…) », a déclaré Mme Dogaru selon Mediafax.

Quatre jours après une perquisition des enquêteurs roumains, le 13 février, Mme Dogaru aurait décidé de brûler les tableaux dans « l’espoir qu’il n’y ait aucune preuve et que les suspects ne puissent pas être condamnés ». « J’ai mis le colis dans lequel était les tableaux dans le poêle, j’ai mis quelques bûches, des pantoufles, des chaussons en caoutchouc et j’ai attendu qu’ils brûlent complètement »,

Six Roumains dont Mme Dogaru et son fils seront jugés pour un des plus importants vols de tableaux du siècle, commis en octobre 2012 au musée de Kunsthal de Rotterdam. En moins de 90 secondes, sept toiles de maître avaient été dérobées dans la nuit: « Tête d’Arlequin » de Pablo Picasso, « La Liseuse en Blanc et Jaune » d’Henri Matisse, le « Waterloo Bridge » et le « Charing Cross Bridge » de Londres signés Claude Monet, « Femme devant une fenêtre ouverte, dite la fiancée » de Paul Gauguin, « Autoportrait » de Meyer de Haan et « Woman with Eyes Closed » (femme aux yeux clos) de Lucian Freud.



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