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Pas de commentaire à propos d’une éventuelle enquête sur un passage d’Amri en Belgique

Le Tunisien Anis Amri, principal suspect de l’attentat au camion bélier sur un marché de Noël à Berlin, est probablement passé par les Pays-Bas pour aller en Italie, affirment différents médias mercredi. Des traces de sa présence ont été retrouvées aux Pays-Bas et en France. Cela pourrait indiquer également un passage par la Belgique.

Le parquet fédéral belge ne souhaite pas faire de commentaire sur une éventuelle enquête sur un passage d’Anis Amri dans le plat pays. « Chaque enquête que nous mènerions s’effectuerait sur base d’une commission rogatoire de l’Allemagne. Toute communication sur l’enquête se fait ainsi par les autorités allemandes », explique le porte-parole du parquet, Eric Van Der Sypt.

Selon le quotidien italien La Repubblica, les enquêteurs italiens ont trouvé dans le bagage d’Anis Amri un téléphone avec plusieurs cartes sim. Celles-ci ont été distribuées lors d’une action de publicité menée aux Pays-Bas (Breda, Nimègue et Zwolle) par une entreprise de télécommunication entre les 20 et 22 décembre.

Selon les médias français, Anis Amri aurait embarqué à bord d’un bus Flexibus aux Pays-Bas pour rejoindre la gare routière de Lyon-Part-Dieu. LCI affirme que son identité n’a jamais été contrôlée lors du trajet et son sac jamais fouillé, alors que le tueur de Berlin était armé.

Selon BFMTV, le Tunisien ne s’est arrêté chez personne à Lyon. Il semble, selon l’état d’avancement actuel de l’enquête, que l’homme n’avait aucun complice en France.

A Milan, le suspect a pris un bus vers la gare de Sesto San Giovanni. C’est là que la police l’a tué lors d’un contrôle de routine.

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