Donald Trump © Reuters

« Paris n’est plus Paris », dit Trump

« Paris n’est plus Paris »: le président américain Donald Trump a cité vendredi « un ami » qui ne met plus les pieds dans la capitale française, pour défendre sa politique migratoire en prenant la France, la Suède et l’Europe en général comme contre-exemples.

« La sécurité nationale commence par la sécurité aux frontières. Les terroristes étrangers ne pourront pas frapper l’Amérique s’ils ne peuvent entrer dans notre pays », a-t-il lancé lors de la grande conférence annuelle des conservateurs CPAC.

« Regardez ce qui se passe en Europe ! Regardez ce qui passe en Europe ! « , a-t-il martelé, défendant une nouvelle fois ses propos controversés sur la Suède liant l’immigration à une présumée poussée de violence. « J’adore la Suède mais les gens là-bas comprennent que j’ai raison ».

S’il a déjà utilisé à de nombreuses reprises en campagne cette référence aux attentats perpétrés en France pour justifier sa politique sur l’immigration, le président républicain s’est attardé plus longuement cette fois-ci sur la capitale française.

« J’ai un ami, c’est quelqu’un de très très important. Il adore la Ville lumière. Pendant des années, tous les étés, il allait à Paris, avec sa femme et sa famille », a-t-il raconté.

« Je ne l’avais pas vu depuis longtemps et j’ai dit +Jim, comment va Paris ? +; +Je n’y vais plus. Paris n’est plus Paris+ », a-t-il poursuivi.

« Il n’aurait jamais raté une occasion. Aujourd’hui, il n’envisage même plus d’y aller », a encore raconté le 45e président des Etats-Unis.

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