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Obama dans la dernière ligne droite pour les élections de mi-mandat

Le président américain essaye de contrer l’élan des Républicains à une semaine des élections de mi-mandat, en s’adressant notamment aux femmes et aux Latinos.

Le 2 novembre, les américains se rendront aux urnes pour les élections législatives de mi-mandat. Le président Barack Obama et ses alliés sont donc en pleine campagne. Ils tentent de rassembler leur électorat pour contrer l’élan dont bénéficie l’opposition républicaine. Ainsi, lors d’une tournée de quatre jours dans l’ouest des Etats-Unis, Barack Obama s’est adressé à ses partisans démocrates, mais aussi à des groupes qui pourraient faire la différence le jour du scrutin: les femmes et les Latinos.

A Seattle, où il a rencontré des femmes lors d’une réunion, le président a insisté sur les bénéfices que leur apportent ses réformes, que ce soit la remise à plat de l’assurance-maladie ou l’encadrement de Wall Street. La veille, une de ces conseillères avait déclaré que si les républicains abrogeaient ces deux réformes, comme ils l’ont promis en cas de victoire, « les effets sur les femmes seraient dévastateurs ».

A la conquête des Latinos De passage à Los Angeles, Barack Obama a également voulu mobiliser la population d’origine hispanique, déçue de l’absence de réforme de l’immigration. En 2008, les voix des latinos s’étaient portées au deux tiers sur lui.

Le parti démocrate a annoncé un investissement « sans précédent » d’un million de dollars dans des publicités destinées aux médias hispaniques. S’exprimant en espagnol, le président américain y appelle les électeurs à l’aider « à défendre ce que nous avons commencé ».

Ces voix hispaniques pourraient se révéler décisives dans l’une des élections les plus symboliques, au Nevada. Le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid y joue sa survie politique face à une candidate issue du mouvement ultra-conservateur du « Tea Party ». Obama a fait escale le 22 octobre à Las Vegas pour défendre ce proche allié. Il donnera un ultime coup de collier avant l’élection, en visitant les 30 et 31 octobre quatre Etats où d’autres alliés sont aussi en difficulté.

Volonté de coopérer

D’autre part, Barack Obama a récemment plaidé pour davantage de coopération avec les Républicains après le 2 novembre. « J’espère qu’après les élections, quels que soient ses résultats, le parti républicain reconnaîtra qu’il ne peut pas rester sur le banc de touche et doit participer pour essayer de trouver une solution aux problèmes qui affectent les Etats-Unis de longue date », a-t-il déclaré ce mardi.

Cependant, le chef de la minorité républicaine John Boehner a déjà promis que les démocrates n’auraient « pas un sous » pour leurs programmes. En cas de victoire de son camp, il pourrait devenir le président de la Chambre des représentants.

Pour contrôler le Sénat, les républicains doivent remporter 10 sièges. Mais selon les analystes, les démocrates devraient garder la maîtrise de la chambre haute, indispensable pour contrer les projets des conservateurs

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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