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Nouvelle intervention pour le navire belge Godetia, 134 migrants secourus

Le navire de commandement et de soutien logistique Godetia de la Marine belge s’est porté mercredi matin, pour la seconde fois en une semaine, au secours d’un bâtiment en détresse en mer Méditerranée qui transportait 134 migrants pour la seconde fois en une semaine, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon plusieurs sources au sein du ministère de la Défense, l’opération de sauvetage était toujours en cours mercredi en fin de matinée, confirmant une information du site italien Scrivo Libero.

Selon ce site, l’opération de sauvetage était coordonnée par la capitainerie de Porto Empedocle, près d’Agrigente, sur la côte sud de la Sicile. Mais la Défense a indiqué qu’elle ne communiquerait que jeudi, avec un bilan complet, lors d’un point de presse prévu à Bruxelles. Vendredi dernier déjà, le Godetia, qui patrouille depuis fin mai en Méditerranée centrale dans le cadre de l’opération Triton de l’agence européenne Frontex, avait recueilli 203 migrants qui se trouvaient à bord d’un navire en détresse et les avait acheminés au port de Crotone (Calabre, sud de l’Italie).

Au total, les garde-côtes italiens, qui coordonnent les secours entre la Libye et l’Italie, avaient dû coordonner le sauvetage des passagers de 22 embarcations, soit quelque 5.000 personnes.

Le A960 Godetia et son équipage – renforcé – de 110 personnes, sous le commandement du capitaine de frégate Philippe Decock, avaient appareillé le 13 mai dernier de la base navale de Zeebrugge. Il avait reçu le lendemain l’ordre de rejoindre la Méditerranée afin de participer, pour une durée maximale de deux mois, à l’opération Triton.

Cette opération a été mise en place en novembre dernier pour aider l’Italie à contrôler ses frontières maritimes et récupérer les migrants sur des embarcations en perdition qui tentent de traverser la Méditerranée depuis l’Afrique, souvent au péril de leur vie.

Elle est distincte de celle, plus agressive, que l’Union européenne s’apprête à lancer, sans doute le mois prochain, pour « neutraliser » les réseaux de trafiquants qui embarquent par centaines des migrants candidats à une vie meilleure en Europe au péril de leur vie.

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