© EPA

Nouvelle éruption du volcan Merapi, 100.000 personnes évacuées

Le volcan Merapi est à nouveau en éruption en Indonésie alors que le pays tente de réparer les dégâts provoqués par le volcan et un tsunami la semaine dernière. Des milliers d’Indonésiens évacuent les alentours du volcan qui a de nouveau émis dans la matinée des nuages de cendres.

Entré dans une phase éruptive intensive le 26 octobre, le Merapi ne montre aucun signe d’apaisement, selon les vulcanologues.

Le volcan qui culmine à 2.914 m au centre de l’île de Java a de nouveau explosé jeudi matin, « encore plus fortement que la veille », ont-ils indiqué. « Le nuage a atteint une hauteur de 8 km et des écoulements pyroclastiques sont descendus le long des pentes jusqu’à neuf km » sur la face sud. Aucun blessé n’a été signalé, selon les premiers renseignements.

La veille, les autorités avaient élargi, à une distance de 10 à 15 km du sommet, la zone interdite, entraînant l’évacuation de dizaines de milliers de personnes vers les centres temporaires, qui accueillent désormais quelque 90.000 réfugiés.

Les autorités ont fixé jeudi à 44 le nombre de décès depuis le début de la phase éruptive, dont 41 « sont directement liés aux éruptions » et trois à des causes indirectes.

Plus de 100.000 personnes ont désormais été évacuées, notamment vers des centres d’accueil, un chiffre qui a fortement augmenté à la suite de la décision prise mercredi de porter la zone interdite d’accès de 10 à 15 km à partir du cratère.

Cet afflux de nouveaux évacués posent des problèmes de logistique et d’hygiène alors que certains centres d’accueil « sont devenus surpeuplés », selon Widi Sutiko, un coordinateur des secours. « Nous avons commencé à déménager les centres vers de nouveaux établissements » au-delà de la limite des 15 km, a-t-il précisé.

Le Merapi est situé au milieu d’une région extrêmement peuplée, avec plus d’un million de personnes vivant dans ses environs, notamment dans la ville de Yogyakarta, à quelque 25 km.

Les autorités avaient appelé mardi les compagnies aériennes à utiliser des routes alternatives afin d’éviter à leurs avions de survoler les environs du volcan.

Les autorités avaient appelé mardi les compagnies aériennes à utiliser des routes alternatives afin d’éviter à leurs avions de survoler les environs du volcan.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire