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« Nous ne tapons pas sur la Pologne »

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est efforcé jeudi de désamorcer les tensions avec Varsovie sur la situation de l’Etat de droit en Pologne, en prônant une « approche très constructive » et en assurant que l’UE ne voulait pas « taper » sur ce pays.

« Nous devons avoir de bonnes et amicales relations avec la Pologne », un membre « important et à part entière de l’UE », a plaidé M. Juncker à Amsterdam (Pays-Bas) lors d’une visite de la Commission à l’occasion du début de la présidence néerlandaise de l’Union européenne.

« Il ne faut pas surdramatiser. Notre approche est très constructive. Nous ne sommes pas en train de taper sur la Pologne », a affirmé M. Juncker devant des journalistes.

Inquiète face aux mesures controversées du nouveau gouvernement polonais dans le domaine des médias et de la justice, la Commission européenne a adressé récemment deux courriers à Varsovie lui demandant « des explications » sur ces réformes.

Un « débat d’orientation » sur ce thème doit avoir lieu le 13 janvier prochain au sein de l’exécutif européen. Il s’agit de la première étape d’une nouvelle procédure, encore jamais utilisée, visant à engager rapidement un dialogue avec un Etat membre dans lequel l’UE craint des menaces contre l’Etat de droit.

« Nous en sommes au début de la procédure. Maintenant nous sommes en discussion avec la Pologne et je ne veux pas spéculer sur d’autres conséquences », a tempéré le président de la Commission.

« Je ne pense pas que nous en viendrons » à utiliser une procédure (dite de l’article 7) pouvant permettre dans des situations extrêmes de suspendre les droits de vote d’un pays en cas de « violation grave et persistante » des valeurs de l’UE.

La Pologne n’a pas encore répondu aux questions posées par l’exécutif européen au sujet de sa nouvelle loi sur les médias publics ainsi que sur celle, également récente, réformant son Tribunal constitutionnel. « Nous attendons tranquillement leurs réponses que nous n’avons pas encore », a précisé M. Timmermans, lors de la même conférence de presse, en se félicitant que « l’un des plus gros succès de l’intégration européenne est la transformation de nos Etats membres en Europe de l’Est de dictatures en démocraties à part entière ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est efforcé jeudi de désamorcer les tensions avec Varsovie sur la situation de l’Etat de droit en Pologne, en prônant une « approche très constructive » et en assurant que l’UE ne voulait pas « taper » sur ce pays.

« Nous devons avoir de bonnes et amicales relations avec la Pologne », un membre « important et à part entière de l’UE », a plaidé M. Juncker à Amsterdam (Pays-Bas) lors d’une visite de la Commission à l’occasion du début de la présidence néerlandaise de l’Union européenne.

« Il ne faut pas surdramatiser. Notre approche est très constructive. Nous ne sommes pas en train de taper sur la Pologne », a affirmé M. Juncker devant des journalistes.

Inquiète face aux mesures controversées du nouveau gouvernement polonais dans le domaine des médias et de la justice, la Commission européenne a adressé récemment deux courriers à Varsovie lui demandant « des explications » sur ces réformes.

Un « débat d’orientation » sur ce thème doit avoir lieu le 13 janvier prochain au sein de l’exécutif européen. Il s’agit de la première étape d’une nouvelle procédure, encore jamais utilisée, visant à engager rapidement un dialogue avec un Etat membre dans lequel l’UE craint des menaces contre l’Etat de droit.

« Nous en sommes au début de la procédure. Maintenant nous sommes en discussion avec la Pologne et je ne veux pas spéculer sur d’autres conséquences », a tempéré le président de la Commission.

« Je ne pense pas que nous en viendrons » à utiliser une procédure (dite de l’article 7) pouvant permettre dans des situations extrêmes de suspendre les droits de vote d’un pays en cas de « violation grave et persistante » des valeurs de l’UE.

La Pologne n’a pas encore répondu aux questions posées par l’exécutif européen au sujet de sa nouvelle loi sur les médias publics ainsi que sur celle, également récente, réformant son Tribunal constitutionnel. « Nous attendons tranquillement leurs réponses que nous n’avons pas encore », a précisé M. Timmermans, lors de la même conférence de presse, en se félicitant que « l’un des plus gros succès de l’intégration européenne est la transformation de nos Etats membres en Europe de l’Est de dictatures en démocraties à part entière ».

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