© Reuters

Népal: « Les femmes craignent la violence dans les logements provisoires »

Les femmes craignent la violence engendrée par le manque d’intimité et de sécurité dans les logements de fortune, apparus après le séisme qui a frappé le Népal il y a trois mois, ressort-il d’une enquête menée par Oxfam.

Oxfam a interrogé 500 femmes dans les régions les plus touchées de Gorka et de Dhading. Les répondantes ont dit craindre les violences physiques et sexuelles dans ces logements surpeuplés. Oxfam précise que de nombreuses familles vivent sous tente ou dans des constructions faites de planches de métal où les toilettes sont communes.

Selon Oxfam, la situation est particulièrement délicate pour les femmes seules. Sans homme se portant garant, il est difficile pour elles d’obtenir du soutien, un prêt ou une compensation.

Oxfam a envoyé dans les campagnes 21 groupes chargés de veiller à ce que les besoins de ces femmes -308 à Dhading, 280 à Ghorka- soient entendus. Des articles d’hygiène et des toilettes séparées leur sont fournis, ainsi que du soutien psychologique et des émissions de radio sur le thème de l’hygiène.

Contenu partenaire