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Migrants : l’opération Sophia a permis de sauver 42.000 personnes en mer

Le Vif

L’opération européenne Sophia, chargée depuis 2015 de lutter que le trafic d’êtres humains en Méditerranée, a permis de sauver 42.000 vies et de former 201 gardes-côtes libyens, a annoncé jeudi son commandant, l’amiral italien Enrico Credendino.

« Nous avons arrêté 119 passeurs présumés, détruit des embarcations, entraîné 201 garde-côtes et porté secours à près de 42.000 personnes en mer », a déclaré l’amiral Credendino en marge d’un séminaire, à Rome, consacré aux migrations et à la sécurité en Méditerranée.

Le but de l’entraînement des gardes-côtes (dont le nombre sera prochainement porté à 400) « est de donner aux Libyens la capacité et les compétences pour travailler correctement en mer », a ajouté l’amiral.

« C’est pour cela que les équipes de l’Union européenne, du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) ou de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) les forment au respect des droits de l’homme et des normes du droit international humanitaire », a-t-il précisé.

Il a souligné que les opérations en mer étaient rendues difficiles « parce ce que, dans ces eaux, ne naviguent pas que les gardes-côtes, il y a aussi des milices qui utilisent les mêmes vedettes, les mêmes uniformes et il n’est pas facile de savoir qui est qui ».

Entamée en 2015 par l’UE, l’opération navale Sophia est chargée de lutter contre les passeurs et de former les gardes-côtes libyens.

Sa mission a été reconduite en juillet par le Conseil européen jusqu’en décembre 2018.

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